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Commentaires du randonneur :

Descriptif : Quoi de mieux pour un nouveau provincial de retour à Paris qu’une flânerie au gré du hasard dans les ruelles de la capitale..
Balisage : les plaques des rues.
Difficulté : Eviter les rues passantes.
Agrément :
Je partis donc de la station de métro de la rue des Boulets et m’engageai dans la rue Bouvier, au 228 du boulevard Voltaire. Des étudiants attendaient devant une école de photographie. J’en profitai pour prendre mon appareil et oser ce clocheton et cette fresque décollée, naufragée. Rue de Chanzy, une façade de verre affiche la couleur. Sorti de la rue Jean Macé, je découvris le Palais de la Femme qui ressemblait à une école parisienne typique. Je suivis la rue de Charonne qui m’emmena rue Basfroi. La cave à vin y sentait le vieux chaix derrière sa façade très usée. Un passage ouvert bien fleuri nous montra qu’à Paris on pouvait se réserver une vie bien tranquille loin de l’agitation.

Je traversai vite l’avenue Ledru Rollin trop active pour un provincial et m’engageai dans le passage Basfroi plus calme. Au sortir, je levai les yeux vers cette structure de bois très arborée élevée au dessus d’un immeuble. Un ciel très bleu la surplombait.

La rue Charles Dallery me conduisit à ma première halte au square Francis Lemarque « découpé en trois espaces, chacun marqué par des essences végétales différentes qui scandent lumières et couleurs selon les saisons ».

Rue de la Roquette, ce fût le théâtre de la Bastille, qui en est la vedette suivi de cette chapelle de la croix d’espérance. Il est des lieux de culte modernes qui ont su s’adapter à notre temps avantageusement. C’est le cas de cette croix : une poutre et trois carrés de lumière !

D'ici on voyait le génie de la Bastille au bout de la rue.

Mais je pris la rue du commandant Lamy pour retrouver le calme des ruelles. « Baguel and Juice » affichait ce café rétro et son annexe fruitière. Je passai devant « la grande école des métiers de la culture et du marché de l’art » qui ne payait pas de mine. Plus engageant fût le Bazarbio, rue Boule, qui ravira les écolos.

Je pris alors, midi venant, une collation dans un petit bar tranquille au coin de la rue Breguet. Prix correct, accueil sympathique, bonne chère.

Il fallu bientôt traverser le Boulevard Richard Lenoir où vécu Maigret. Les terrains de boule étaient bien occupés (rien à voir avec la rue Boule que je venais d’emprunter).

Après la rue Saint Sabin rappelle un « échevin de la ville de 1775 à 1777 », puis c’est la rue du chemin vert qui me donna sur le Boulevard Beaumarchais. Je traversai vite pour prendre la rue Saint Gilles.

Pour prendre respiration, au 10, j’entrai dans la Cour de Venise où je redécouvris des photos de l’exposition de la Gacilie d‘Emanuele Scorcelletti.

Rue du Parc Royal je vis que j’étais entré dans le troisième arrondissement. Et, rue de Sévigné, je constatai à ma grande déception que je ne pourrai pas visiter le musée Carnavalet avant fin 2019.

Rue des Francs Bourgeois quelques sculptures « organiques » ornaient la cour de la bibliothèque historique de la ville de Paris.

Rue Malher, un camaïeux de bleus avait été confectionné avec des affiches pour attirer le regard sur ce magasin. Mais la rue Pavée était déjà dans le quatrième arrondissement et aboutissait rue des Roziers, connue pour être le lieu de rendez vous préféré des israélites. A cette heure le monde se pressait pour savourer les denrées de l’ « As du Fallafel » ou de « Sacha Finkelsztajn ». Au bout c’était la rue des Hospitalières Saint Gervais. Une fresque à la gloire de la femme me nécessita un moment d’observation pour déchiffrer un visage de femme. Mais, curieusement, il se révéla avec évidence sur une photo.

Me voilà rue du marché des Blancs Manteaux devant cet ancien marché couvert. Le square Charles Victor Langlois me permit une halte où se dévoilèrent ces moines dits Blancs Manteaux et ces autres Guillemites dont je pris la rue en sortant du square. L’Hôtel Amelot de Bisseul ou Hôtel des Ambassadeurs de Hollande y était en pleine réfection.

Au « rendez vous des amis », je quittais la rue des Guillemites pour rejoindre la rue Sainte Croix de la Bretonnerie, où en tant que Breton, je devais me sentir chez moi.

Oh, « une glace à Paris » dit cette devanture avenante. Si je me laissais tenter ?

Rue du Temple, rue Geoffroy l’Angevin. Mais qu’est ce donc ! Des tuyaux multicolores montent à l’assaut du ciel au bout de la rue. Les noms me vinrent à la tète : Beaubourg, Pompidou, centre national d’art et de culture. Ce n’était pas mon but ce jour là. Je suis plus attiré par cet atelier de tatouage ou ce petit restaurant encadré d’images champêtres.

Je plongeais dans la foule de la rue Beaubourg en m’échappant vite dans l’impasse Berthaud vers le jardin Anne Fanck. Autre pause dans cet oasis de douceur si proche de la fourmilière parisienne. Une pensée douloureuse pour l’héroïne des lieux. Un moment de repos au milieu du verger.

Il me fallait revenir à la rue Beaubourg pour la remonter jusqu’à la rue Michel Le Comte. Je jetai un œil sur le grand trompe l’œil de la place Renée Vivien, poursuivais par la rue des Haudriettes et son immense mur des archives, prenais la rue des quatre fils, héros d’une chanson médiévale et parvenais à la rue de la Perle et son Hôtel Libéral Bruant.

C'est par la rue Thorigny que j’atteignis le rue Sainte Anastase où vécu Juliette Drouet muse de Victor Hugo. Des plaques commémoratives ont été apposées près des immeubles où ont séjournés cette dame et des héros de la résistance.

Rue de Turenne c’est l’Hôtel de Grand Veneur.

La rue Villehardouin me ramena à la rue Saint Gilles que je quittais par la rue des Tournelles pour me retrouver boulevard Beamarchais.

Remonter vers la rue Saint Sabin, prendre un café au coin de la rue Amelot, retourner vers l’Est par la rue Saint Sébastien, retrouver les boulistes du Boulevard Richard Lenoir et me retrouver Boulevard Voltaire.

Il n’y avait plus qu’à me laisser glisser vers mon point de départ en faisant une dernière pause dans l’espace fleuri en face de l’église éclectique Saint Ambroise et quelques détours par les rues Popincourt, Sedaine, Godefroy Cavaignac où je traversais le square Olga Bancic pour sauter rue Richard Lenoir et faire le tour de cette grande halle transformée en gymnase Japy par la rue François de Neufchateau et, bien sûr, finir par les rues Japy et Gobert.

Une belle balade à faire dans n'importe quel sens.

Ce circuit a été parcouru le lundi 17 septembre 2018.


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contact : iledefrance.rando@free.fr